23 octobre 2009

La vie spirituelle des grands fauves de la Sarkozie : Philippe Rey, préfet des Pyrénées-Atlantiques

Il n'y a pas que Sarkozy dans la Sarkozie. Il y a aussi ses serviteurs, ses affidés, ses thuriféraires, ses courtisans, ses obligés. Certains font partie du casting de ce roman, d'autres non. Afin de réparer cette injustice, cette nouvelle chronique vous présentera, de temps à autre, quelques-uns des plus beaux specimens des grands fauves d’Etat sans lesquels la République de Sarkozie ne serait pas tout à fait ce qu’elle est.
Aujourd’hui, Philippe Rey, préfet des Pyrénées-Atlantiques, qui, après s'être fait remarquer par ses plaintes pour outrage contre des citoyens [ici, Eric Soarés, médecin] coupables, à ses yeux, d’avoir comparé le sort réservé aux sans-papiers par les services d’Eric Besson aux coutumes en usage sous le régime de Vichy, vient de se distinguer en demandant au tribunal administratif de Pau de "cacher à la vue, et par tous les moyens, des citoyens" de Billère (64) la "fresque des expulsés" peinte sur le mur des anciennes pissotières de la ville. Le juge des référés lui a donné tort, mais le préfet ne s’avoue pas vaincu, et repart à la charge contre le maire PS de Billère, Jean-Yves Lalanne! On l’applaudit bien fort! Patron, une Légion d’honneur, SVP! (Zut, il l’a déjà…)

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