13 avril 2011

Patrick Rambaud prisonnier de la sarkoze obessionnelle

Patrick Rambaud et moi avons un point commun : nous avons passé beaucoup (trop) de temps avec le pignouf de l'Elysée. La comparaison s'arrête là puisque ses Chroniques du règne de Nicolas 1er ont fait un carton (entre 40.000 et 100.000 ex.) alors que le présent roman a péniblement atteint les 2.500 exemplaires (sans aucun média, il est vrai). Dans L'Express, il se plaint à Emmanuel Hecht d'être prisonnier de Sarkozy. Toute ma solidarité avec Rambaud, qui me fait l'honneur de faire de moi un figurant dans le tome IV (page 112) des aventures du petit homme élyséen (que je n'ai pas lues, pour ne pas me laisser influencer).

Villepin présente son "projet révolutionnaire" (réalité). Villepin présente son "acte fondateur" (fiction)

Décidément, la réalité ressemble de plus en plus à l[m]a fiction… Je lis dans Le Point, sous la plume d'Anna Cabanna, que Dominique de Villepin va présenter demain son projet révolutionnaire (euphémisme destiné à éviter le néologisme par trop salissant "antisarkozyste"). Si vous n'avez pas lu mon bouquin, découvrez ICI en avant-première l'acte fondateur de l'âmne damnée du président Je suis partout (de moins en moins partout, de plus en plus nulle part…).

04 avril 2011

"Monsieur le maire, c'est scandaleux d'inviter des auteurs qui disent autant de mal de Sarkozy!"

Cette petite phrase fut prononcée dimanche 3 avril au salon du polar de Méru (Oise) par une notable en mohair rose (conservatrice du musée local) qui prétendait avoir fait ses études de droit en compagnie de son idole Sarkozy (il y a fort longtemps que je n'avais rencontré un tel condensé de bêtise crasse, ça fait vraiment peur!). Fort heureusement, l’édile (bien qu'encarté à l'UMP) l'a envoyée sur les roses… La semaine précédente, dans un autre salon, en Seine-Maritime, c'est un jeune écrivain tout auréolé de sa récente publication chez Gallimard et visiblement assez fier de ses nouvelles chevilles Sébastien-Bottin (un certain Arthur Dreyfus) qui regrettait que l'utilisation des trois mots Je suis partout ne m'aient pas valu de poursuites judiciaires… (moi aussi, mon gars, mais pas pour les mêmes raisons!) Les cons, ça ose tout…

"Mammouth rodéo trash" de Sylvie Cohen : Orange mécanique à l'Education nationale

Dans Mammouth rodéo trash, que je viens de publier aux éditions Après la Lune, Sylvie Cohen raconte la vie au quotidien dans un lycée français des années 2010, et ça déménage! Extrait de la critique élogieuse d’Eric Furter sur le site Un polar.
Sylvie Cohen nous dresse un tableau très noir d’un monde en voie de déliquescence qui ne sait pas trop à quoi se raccrocher et nous renvoie à nous-mêmes, apathiques spectateurs d’un naufrage annoncé. (…) La violence quotidienne de « la Réserve » se donne à voir sous des jours nouveaux avec toujours plus d’effroi et de gratuité, créant un langage propre en dehors de nos conventions. Nous sommes plus proches ici d’Orange mécanique que du livre de Bégaudeau et du chromo de Laurent Cantet Entre les murs. La suite ici.