09 avril 2016

"L’esprit Bénuchot" : un road-movie parisien, poétique, métaphysique et désopilant

Cinq ans après mon dernier roman sur la désastreuse santé mentale de Sarkozy (qui s’est considérablement détériorée depuis, ainsi que je l’avais prévu), j’ai décidé de changer radicalement de style et de sujet, en racontant la vie d’un octogénaire parisien en pleine possession de ses moyens, lui, un certain Jules Bénuchot qui a passé sa vie à noter toutes ses rencontres sur des carnets.

Jules Bénuchot, 82 ans, ancien chauffeur de taxi, vit à Paris, rue de la Grange-aux-Belles, près du canal Saint-Martin. Ce vieux monsieur taciturne n’a pas eu une vie facile. Sa famille et ses êtres aimés ont tous disparu dans les petits et les grands malheurs du siècle dernier. Il vit seul avec son chat Schrödinger, même s’il n’est pas certain qu’il soit toujours en vie.
Surtout, Jules Bénuchot est passionné, si ce n’est possédé, par la physique quantique, cette science de l’infiniment petit, fascinante, exaspérante, incompréhensible au commun des mortels. Il est persuadé que pour appréhender les convulsions de la capitale, qu’il connaît sur le bout des doigts, il n’existe pas de meilleurs alliés que le hasard, l’incertitude, les probabilités. Tel un physicien quantique modifiant l’état d’une particule, il change par petites touches le destin de ceux qu’il croise, vivants et morts.
Pour écrire le roman de sa vie, il engage Léa, jeune artiste des rues, qui va décrypter les centaines de carnets où il a consigné soixante années de rencontres, entraînant le lecteur dans un grand road-movie parisien, poétique, désopilant et métaphysique. Un très beau roman sur l’apprentissage de la liberté.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site L’esprit Bénuchot