En attendant de savoir (3 juillet 2009) si le nom de Sarkozy constitue une injure, cette affaire apporte la preuve que le sobriquet JE SUIS PARTOUT attribué par les Français au président de la République est parfaitement justifié.
JUILLET 2011. Le président se bunkérise à l'Elysée. Sa paranoïa atteint des sommets. Le 14 juillet, il est absent des cérémonies. Les rumeurs les plus folles courent. Carla l’a-t-elle quitté? A-t-il perdu la raison? A-t-il été kidnappé par les sicaires de Khadafi? Est-il toujours vivant? En désespoir de cause, Claude Guéant imagine un stratagème pour sauver le président. Mais un coup de théâtre va anéantir ses derniers espoirs… UNE POLITIQUE-FICTION RATTRAPÉE PAR LA RÉALITÉ !
20 mai 2009
Sarkozy, je te vois : 1ere apparition de JE SUIS PARTOUT dans l’inconscient collectif français
Le 19 mai 2009, Patrick, prof de philo, comparaissait devant le tribunal, pour avoir (en février 2008) lors d'un contrôle d’identité à la gare Saint-Charles de Marseille, lâché aux policiers: SARKOZY, JE TE VOIS! Il est poursuivi, non pas pour outrage comme le veut une vieille tradition française remontant à Napoléon, mais pour tapage injurieux diurne. La justice française, qui avait bravé le ridicule en condamnant Hervé Eon à 30€ d'amende avec sursis pour avoir brandi la pancarte "Casse-toi pov’ con!", a requis une amende de 100 euros.
07 mai 2009
Je suis partout (un peu d’histoire)
29 novembre 1930. Premier numéro du journal Je suis partout publié par Arthème Fayard. Journal antisémite (surtout après les émeutes de 1934 et l'accession de Léon Blum à la tête du Front populaire), Je suis partout prône le collaborationnisme. Le dernier numéro paraît en août 1944.
28 janvier 1955. Naissance de Nicolas Sarkozy.
1959. Le petit Nicolas gagne une poule (photo ci-contre, Nicolas en compagnie de son frère Guillaume) à la loterie d’Orgerus (Seine-et-Oise). Poupette (c’est son nom) aura une importance capitale dans l’inconscient du petit garçon.
8 juin 2007. Lors du sommet du G8, Nicolas Sarkozy tombe pour la première fois (officiellement, à cause de Poutine, en réalité pour de toutes autres raisons).
Février 2008. Première manifestation publique du syndrome Je suis partout. Un prof de philo de Marseille assistant à un banal contrôle d'identité s’écrie, subjugué, à la vue des forces de l’ordre: "Sarkozy, je te vois!"
19 mars 2009. Désireux de mettre un frein à la propagation alarmante du mysticisme sarkozien, de courageux magistrats décident – au péril de leur carrière – de poursuivre le dangereux loustic, qui sera condamné à une amende de 100 euros.
21 juin 2009. Je suis partout se prend pour Louis XIV au château de Versailles. Ça ne lui porte pas bonheur. Le soir même, il se rêve en Louis XVI guillotiné!
Janvier 2010. Nicolas Sarkozy, premier président de la République française doué d’ubiquité, est surnommé par les Français excédés Je suis partout.
27 juin 2011. Je suis partout décide de se laisser pousser la moustache (pour faire comme son père). Ça ne lui va pas du tout mais personne n’ose le lui dire, de peur de s’attirer ses foudres (l’homme est colérique).
Juillet 2011. Atteint d’une pathologie grave due au surmenage, le président border-line décide de se retirer pour "habiter la fonction" (mieux vaut tard que jamais). Pour la première fois dans l'histoire de la République, le président est absent du défilé du 14 juillet. Les Français, à la fois soulagés et inquiets, le rebaptisent Je suis nulle part.
21 janvier 2010. A l'occasion du 217e anniversaire de l’exécution de Louis XVI, parution de Je suis partout (les derniers jours de Nicolas Sarkozy) de Jean-Jacques Reboux. Le rapport entre ces deux événements? Vous le saurez en lisant le roman…
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