10 décembre 2015

Les sarkozystes crachent sur le cadavre de Sarkozy


J’avais programmé la chute de Nicolas Minus pour juillet 2010. Cela a pris quelques années de plus, mais la chose a été officialisée par trois sarkozystes pur-jus, Valérie Pécresse,  Laurent Wauquiez et Xavier Bertrand, qui vient de déclarer (sans s’étrangler, semble-t-il) : « Il doit dire qu'il n'y a rien de morale républicaine dans l'attitude de quelqu'un qui ment aux gens, qui va les plonger dans davantage de malheurs, qui passe son temps à dresser les gens les uns contre les autres. »

08 décembre 2015

Nicolas Minus croqué par Rodolphe Urbs

Nicolas Minus croqué par le génial Rodophe Urbs, dessinateur à Sud-Ouest et libraire à La Mauvaise réputation à Bordeaux.

"Sarkozy a tué la République" : le moment de lucidité de Martine Aubry

Au lendemain du raz-de-marée facho, qui a vu plus de 6 millions de Français glisser un bulletin de vote FN dans l’urne (funéraire?), Martine Aubry, qui fait une courte apparition dans ce roman (en compagnie d’un ex-socialiste devenu ministre de Sarkozy dont le nom écorche mon clavier – vous le saurez en tapant ICI), vient de déclarer : "Sarkozy a tué la République et nous, on a tué la politique."

Cet accès de lucidité (et d’honnêteté) entrera-til dans la postérité ? Toujours est-il que, même si je n’avais évidemment pas prévu ce funeste dimanche, et si le roman part dans une tout autre direction, je me gausse de constater que la responsabilité de Sarkozy dans ce cataclysme est écrasante (même si elle est partagée avec toutes les badernes politiques qui ont permis, depuis 30 ans, la montée en puissance des héritières du borgne de Saint-Cloud). La mue de "Sarkozy-Je suis partout" en "Sarkozy-Je suis nulle part" a fini de s’effectuer le dimanche 6 décembre 2015, amen.
"Toi, si tu parles, je te tuerai…"
Ne parlons pas de tous ces journalistes, chroniqueurs, qui se sont couchés devant Nicolas Minus, morts de trouille, fascinés par la gouaille vulgaire du petit mafieux, faisant leur miel de ce sinistre personnage en le mettant à la une de leurs gazettes, et qui continuent à le faire comme si rien ne s’était passé.
On évitera de rappeler, pour laisser reposer en paix les 130 victimes des massacres du 13 novembre 2015, le peu de cas qui a été fait de la connivence entre Sarkozy et Khadafi, et du silence officiel sur le financement de sa campagne par ce dernier, suivie de l’élimination du témoin gênant, etc.
Toutes mes condoléances à Martine Aubry, ainsi qu’aux Ch’tis et aux Picards qui n’ont pas voté pour Marine Le Pen.