27 février 2012

Patrick Buisson (réalité), Jules Dessanti (fiction). Les conseillers ventriloques du président ne sauveront pas le soldat Sarkozy

Claude Guéant
, le riant ministre de l'Intérieur (qui cumule dans le roman les postes de Premier flic et de secrétaire général de l'Elysée) n’est sans doute pas un vrai fasciste. Encore que…
Le cas de Patrick Buisson est plus tranché. Ce monsieur, qui a fait ses classes à Minute et ferait un parfait ministre de l'Immigration d'une Marine Le Pen, a réussi à embobiner Sarkozy (dont l’Histoire dira plus tard à quel point ses perversions narcissiques se doublaient d’une sévère cécité intellectuelle) et à le pousser à faire le grand écart pour ne pas se retrouver complètement à poil aux présidentielles de 2012.
Dans le roman, c'est un certain Jules Dessanti qui, à peu près au même moment (été 2009, juste après l’accident cardiaque de la Lanterne), avec des arguments et une méthodologie très différents,
s'attèle
à la délicate tâche de sauver le petit soldat Sarkozy. Le résultat sera bien sûr le même…
Etonnant, non?

22 février 2012

23 février. Le préfet de police Michel Gaudin autorise la braderie "Casse-toi pov'con!" devant l’Elysée

Demain, jeudi 23 février, à 14 h, pour fêter le 4e anniversaire du Casse-toi pov’ con!, les amis de Fernand Buron vous invitent à la grande braderie d'adieu à Sarkozy, au cours de laquelle seront distribués grâcieusement les invendus du livre Casse-toi pov’ con! aux CRS de garde du Palais de l’Elysée. La préfecture de Police, qui nous avait autorisé à manifester, l’an passé, loin de l’Elysée [voir la Télé libre] a, cette fois, donné son accord.
On se demande bien ce qui a pris à Michel Gaudin, l'actuel préfet de police, sarkozyste notoire, d'autoriser cette manifestation. Un début de réponse sur le blog de Fernand Buron

08 février 2012

Claude Guéant est-il un vrai fasciste ou juste un sale type?

La prestation (pourtant magnifique) de Claude Guéant dans Je suis partout (les derniers jours de Sarkozy) était, hélas, passée inaperçue. A l'affiche de la superproduction sarkozyste The Racist, le ministre de l'Intérieur fait un tabac, et ce n'est que justice! C'est pourquoi, après de longs mois de silence, j'ai décidé de reprendre du service sur ce blog, jusqu'aux présidentielles, qui verront, avec un an et demi de retard sur mes prévisions, la disparition du petit homme élyséen…
A la pertinente question "Claude Guéant est-il un vrai fasciste ou juste un sale type?", Fernand Buron s'écrie sur son blog "Les deux, mon général!" Sacré Fernand!
Hier, à l'Assemblée nationale, le député Serge Letchimy, écœuré par la dernière pochade de Guéant sur les civilisations qui ne se valent pas toutes, est allé plus loin en faisant allusion, après une envolée que j'ai, pour ma part, trouvée d'une grande force, à l'époque nazie. A la suite de quoi les bancs du gouvernement et des moutons UMP indignés se sont vidés, laissant l’Hémicycle aux partisans du futur président Hollande, entourés par un sombre crétin dont j'ai oublié le nom (le ministre des Relations avec le Parlement). Cette séquence figurera, n'en doutant pas, dans les bonus du DVD The Racist (en vente début mai 2012, dès que le film aura quitté l'affiche)… Tout ça, tout ce remue-ménage de bourrins sarkozystes fascitoïdes aux abois à l'idée que Petit-Chef va bientôt se faire lourder à grands coups de pied au cul, me fait intensément marrer, moi qui, depuis 18 mois, me fait insulter, dans chaque salon du livre parce que j'ai osé faire allusion, dans le titre de mon roman, au torchon antisémite Je suis partout!!!!