25 mars 2013

Henri Guaino poursuivi pour outrage par le juge Jean-Michel Gentil

À la suite de la mise en examen de Sarkozy pour abus de faiblesse, les sarkozystes pètent les plombs les uns après les autres, on ne s’en lasse pas! Comme le disait si justement Fernand Buron dès mai 2012, faudra-t-il interner Henri Guaino, poursuivi pour outrage par le juge Gentil? Connaissant la nature colérique de ce grand sensible très mal élevé (normal, il a perdu son pôpa très jeune, comme son maître Sarkzoy), le fait qu'il se défende lui-même à la barre lors de l'audience augure une ambiance chaude chaude chaude. La Cour aura intérêt à prévoir une camisole de force.

22 mars 2013

Ministre de l’Intérieur, président de la République, détrousseur de vieilles dames : itinéraire d’un petit délinquant de Neuilly


François Léotard, dans l’un des ouvrages les plus vachards et les plus percutants écrits sur Sarkozy en cinq ans de gangstérisme UMP (même s’il est écrit par un politicard roué, tout juste plus sympathique que les autres), l’avait bien dit : "Ça va mal finir!"
La mise en examen de Sarkozy pour abus de faiblesse sur vieille dame atteinte de sénélité, quelle classe!!!! Tout le sarkozysme est résumé là.
1°. Prendre le pouvoir, par tous les moyens.
2°. S’en mettre plein les poches et remplir celles des copains.
3°. Bousiller le pays, laisser le cochon d’électeur dans la merde et dérouler le tapis rouge aux vieilles badernes fascistes.
Mais les détrousseurs de vieille dame, contrairement aux mafieux en col blanc (l’un n’empêche pas l’autre), finissent toujours par se faire prendre la main dans le sac! Bon courage, monsieur le juge Gentil. Et faites bien attention en traversant la rue, un accident est vite arrivé!

08 mars 2013

Romans quantiques : en attendant "L’esprit Bénuchot"


En décembre 2012 a paru chez Gallimard un roman de Philippe ForestLe chat de Schrödinger, qualifié par Dominique Léger dans L’Express de premier roman quantique. Ce qui est loin d’être vrai puisque paraissait en 1992 à la Série Noire un roman atypique, inclassable et génial du mytérieux A.C. Weisbecker où la physique quantique tenait un rôle primordial (il y était notamment question du comportement alléatoire des particules, dans une intrigue se déroulant chez des trafiquants de drogues mexicains). D’autres ouvrages romanesques traitent également de ce sujet casse-gueule (la physique quantique, rappelons-le aux aliborons, s’intéressant à l’infiniment petit, tandis que la littérature, a priori, traite, comme la physique newtonienne, de l’univers macroscopique). Résolu à garder une certaine "virginité", j'avoue que je ne les ai pas lus, me contentant d’ouvrages de vulgarisation, notamment l’excellent Petit voyage dans le monde des quanta, d’Étienne Klein, et de conférences sur le sujet, dont la très réjouissante rencontre avec le prix Nobel de physique Serge Haroche organisée par Libération en janvier (et à laquelle M. Bénuchot était, bien évidemment, présent), en attendant d’assister à ses cours (là, ça ne va plus rigoler!) au Collège de France.
Étant attelé, depuis 18 mois, à l’écriture d’un roman dont la physique quantique est l’un des fils directeurs, j’ai tout naturellement lu le roman de Philippe Forest (dont je n’avais auparavant rien lu), un peu abstru au départ, je dois l’avouer (on n’entre pas dans l’univers quantique comme dans un moulin!), mais dont les sillons métaphysiques (surtout dans les trente dernières pages) tracent des pages d’une effarante beauté (et aussi d’une tristesse infinie).
Je l’ai lu en me disant: “Pourvu que Le chat de Schrödinger n’utilise pas les mêmes "ressorts" que mon L'esprit Bénuchot à moi!" Fort heureusement, l’histoire n’a rien à voir, ouf… Monsieur Bénuchot va pouvoir continuer son tranquille petit bonhomme de chemin…