Rien n'aura été épargné cet automne au président Je suis partout. D'abord il y eut ce calamiteux périple à New York où, malgré une réception digne du Roi Soleil devant les 4.000 frenchies démunis de la Big Apple, très satisfaits du président (grâce à qui la République prend en charge les frais scolaires des bambins), il dut subir le syndrome du "tabouret de Villepin", les sarcasmes d’Arlette Chabot, les retrouvailles déstabilisantes avec Cécilia, l’article déplaisant de Newsweek, et bien d'autres choses qui vous seront révélées dans le chapitre 6 de ce roman (en ligne courant décembre). Et voilà que sitôt rentré de son voyage éprouvant au Kazakhstan, où il fut confronté aux caprices de Rachida Dati et aux humeurs dépressives de Frédéric Mitterrand, les jurés du prix Nobel lui infligent un nouveau camouflet, en accordant le Nobel à son concurrent déloyal Barack Obama, ce qui ne va pas arranger, vous vous en doutez, l’état dépressif du président.
Le prix Nobel de l’humour noir revient à Axel Poniatowski, député UMP du Val d'Oise et digne fils de son pôpa Michel, et Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP, qui déclarent sans rire au JDD : "Nicolas Sarkozy aurait pu avoir le Nobel".
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