Il en faut toujours. Quand il y en a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes.
Cette réplique n’est pas extraite d’un sketche de Coluche, ni d'un scénario d’Audiard, ni même du présent roman. Elle a été prononcée par le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux lors de l'université d'été de l'UMP, le 3 septembre. Il parlait d'un militant d'origine maghrébine, il prétend avoir évoqué son "identité auvergnate" (il voit des Auvergnats partout!). Révélée par Le Monde.fr, l’affaire fait grand bruit. Plus de un milllion de connexions sur Daily Motion, la démission du ministre réclamée à cors et à cris!
Personnellement, si je suis choqué par ces propos (mais nullement surpris: rappelons qu’en 2005, à l'époque ministre de l’âme damnée de Je suis partout, cet Auvergnat bon teint avait évacué le ministre de l’Egalité des chances Azouz Begag d'un vigoureux "DEGAGE, ET FISSA!" qui laissait présager de lourds remugles de borgne beaufitude, je ne participerai pas à la curée!
Pour une raison toute bête, très pragmatique : Brice Hortefeux est une pièce maîtresse du casting de Je suis partout. S’il devait démissionner, non seulement je serais contraint de revoir complètement le plan de mon bouquin, mais, last but no least, cela affaiblirait le président Sarkozy (déjà bien mal en point) et risquerait fort d’anticiper sa chute dans la folie!! Or, comme tu le sais maintenant, cher lecteur de ce blog, c’est en juillet 2011 que Je suis partout va perdre la raison, et pas maintenant!!!
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