Une fois n'est pas coutume, ce week-end, lors du festival Paris Noir, à la Maison des Métallos, je me suis encore fait "rappeler à l'ordre" par des lecteurs (ou plutôt par des non-lecteurs…) à cause de la première partie de mon titre, qui rappelle fâcheusement le sinistre journal collabo "Je suis partout" [et aussi le titre d'une magnifique chanson d'Hubert-Félix Thiéfaine, soit dit en passant…] "Vous n'auriez pas dû appeler votre livre ainsi…" "Vous savez que Je suis partout était un journal collabo?" "Vous vous croyez malin?!"
Ma réponse à ce genre de remarque est invariable. Je suis partout, c'est (en tout cas dans cette fiction) le sobriquet que les Français(e)s vont donner, en 2011, à Sarkozy, à cause de sa propension à être partout partout partout (ou de son ubiquité, si vous voulez…). Je pense même que cela aurait déjà été fait s'il n'y avait ce fâcheux précédent… Un point, c'est tout. Devais-je me priver de cette expression au seul prétexte qu'elle rappelle un journal fasciste, raciste, antisémite, et que cela risque de me faire accuser de mauvais esprit? Je ne le pense pas…
Devais-je me priver de cette expression au seul prétexte qu'elle rappelle un journal fasciste, raciste, antisémite, et que cela risque de me faire accuser de mauvais esprit?
RépondreSupprimerEVIDEMMENT!!!