Ce matin, le président Je suis partout va se recueillir sur la tombe du général de Gaulle, en compagnie de son fidèle souffre-douleur Fillon, bientôt renouvelé dans ses (f)onctions. Entre un tic du pif, une pichenette de poudre et une larme de crocodile, nul doute qu’il se souviendra de LA scène capitale, 40 ans plus tôt, quand Nicolas Minus prit la funeste décision de devenir un jour président…
Le général était mort depuis trois jours et nos larmes étaient intarissables. Deux jours que nous pleurions, Dadu et moi. On tournait en rond en écoutant la radio, en lisant et relisant les journaux. L’appartement sentait la cendre, la suie, la poussière, comme quand grand-père Mallah est parti. J'arrivais pas à croire que le général était mort, qu'il avait aussi peu profité de sa retraite. À cinq heures je suis allé faire un tour aux Batignoles en vélo, j'avais besoin de m’aérer la tête… J'ai pris la deuxième édition de France Soir au kiosque et j’ai aperçu Guillaume qui faisait un flipper au Chaptal avec sa copine la blondasse, ça m’a foutu en rogne. Je suis revenu comme un bolide rue Fortuny. Je suis allé m’enfermer dans ma chambre, j'avais besoin d'être seul. J’ai lu et relu tous les articles sur la mort du général. Qu'est-ce qui va nous arriver, maintenant que vous êtes parti, mon général ?…
La suite ICI, les conséquences dans Je suis partout.
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