

JUILLET 2011. Le président se bunkérise à l'Elysée. Sa paranoïa atteint des sommets. Le 14 juillet, il est absent des cérémonies. Les rumeurs les plus folles courent. Carla l’a-t-elle quitté? A-t-il perdu la raison? A-t-il été kidnappé par les sicaires de Khadafi? Est-il toujours vivant? En désespoir de cause, Claude Guéant imagine un stratagème pour sauver le président. Mais un coup de théâtre va anéantir ses derniers espoirs… UNE POLITIQUE-FICTION RATTRAPÉE PAR LA RÉALITÉ !



Pour faire un bon roman (en plus du style et de l'histoire), il faut que le casting soit à la hauteur, sinon, le lecteur se lasse, et il change de crémerie (ce qui n'est pas bon pour le commerce). C'est pourquoi JE SUIS PARTOUT (les derniers jours de Nicolas Sarkozy), à mi-chemin entre l'uchronie et la politique-fiction, vous propose un casting à la hauteur de ses ambitions. Avec des personnages de fiction (il en faut, sinon ce n'est pas un roman) et des personnages réels. Des connus. Des inconnus (les personnes rencontrées par le président, parfois oubliées, comme ce monsieur qui lui donna quelques cours de français, l’année (très pénible) où le président redoubla sa 6e ou, plus près dans le temps, Fernand Buron [le nom a été modifié], le "pov’ con" de Sarkozy, auteur de l’inoubliable Touche-moi pas, tu me salis! (que j'ai pu retrouver, grâce à Rue 89).
Petits secrets et grandes énigmes de l’Histoire immédiate (19)

Petits secrets et grandes énigmes de l’Histoire immédiate (16)

JE SUIS PARTOUT ne voulait pas qu’on montre son nouveau jouet tout neuf, un magnifique Falcon 7X livré le 3 juillet à l’aéroport de Villacoublay, au moment même où Nicolas Sarkozy faisait une entrée en fanfare dans l’inconscient collectif français (c’est à ce genre de détail que l’on peut juger de la grandeur d’une Nation).
Invité ce matin de France Inter, Dominique de Villepin tirait sur Nicolas Sarkozy à la mitrailleuse lourde, avec une délectation et une onctuosité qui rappelait les grands moments de Galouzeau à l’ONU (à côté de ça, les anathèmes guerriers de Bayrou ressemblent à un pet de poisson pané dans la pôele), allant jusqu’à traiter notre pauvre président de déviant.
C’est l’occasion de rappeler que dans son (remarquable) "Les Cent-Jours ou l'esprit de sacrifice", l’âme damnée de Je suis partout [cela se vérifiera encore en 2011, et de quelle cruelle façon!] raconte l'anecdote (prémonitoire?) suivante. Lors du périple humiliant qui l'emmène à l'île d'Elbe, l'empereur déchu Napoléon se fait copieusement huer en Provence, "vieille terre royaliste où l'amour des Bourbons s'est nourri des guerres de Religion et du sang versé durant la Révolution." La foule crie "Vive le roi! A bas Nicolas! A bas le tyran, le coquin, le mauvais gueux!" DdV précise que Nicolas était le prénom favori que la légende noire attribuait à l'Empereur. "Ce nom de Nicolas était dans le Midi un des pseudonymes insultants de Napoléon, ailleurs c'était aussi un des pseudonymes de Satan l'empereur de l'enfer."

Petits secrets et grandes énigmes de l’Histoire immédiate (12)


Petits secrets et grandes énigmes de l’Histoire immédiate (8)