20 décembre 2010

Mindenhol vagyok : "Je suis partout" en hongrois

J'aimerais bien qu'on arrête de m'emmerder avec l'insertion de la formule "Je suis partout" dans le titre de ce bouquin (qui me vaut moult agressions dans les salons du livre, ainsi que dans certains commentaires de ce blog)… Normalement il faut lire le livre pour comprendre la subtilité de la chose, mais bon, comme c'est Noël, voici l'explication, la seule qui vaille
Noël 1958. Pal Sarkozy offre à son fils Nicolas une épée de chevalier en bois sur laquelle sont gravés ces mots en hongrois: MINDENHOL VAGYOK. (Authentique. Ça, je ne l'ai pas inventé…)
Novembre 1970. Mort du général de Gaulle. Nicolas retrouve l'épée dans le grenier de la rue Fortuny, s'engueule avec son frère Guigui (le grand, celui du Medef) et jure qu'un jour il sera président.
Mai 2007. Sarkozy est élu, traduit la phrase en français (JE SUIS PARTOUT) et décide que cette formule-choc convient comme un gant au programme-Duracell qu'il a décidé d'appliquer.
Juillet 2011. Le président Je suis partout (sobriquet qui lui sera donné par les Français au printemps prochain) se transforme en président Je suis nulle part.

3 commentaires:

  1. tout le monde comprend la subtilité de la chose... Mais le langage est métaphore etl'inconscient facile ici à entrevoir "fonctionne comme un langage" Je suis partout renvoie à Dachau au nazisme aux crimes de masse, c'est comme çà, c'est la réalité et ces réactions sont normalement saines. Quand on voit ce titre on pense inconsciemment ou non aux crimes nazi ça ne fait pas rire, surtout si c'est un livre dit comique. Cette remarque n'a rien à voir avec une agression, elle a à voir avec la langue, ce à quoi doit réfléchir un écrivain...

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  2. A Bill
    J'entends bien ce que vous dites et je vous comprends… (et je pense que si le sobriquet "Je suis partout" n'a pas encore été attribué à Sarko - comme dans mon livre, qui se passe en juillet 2011 -, c'est uniquement à cause de cet arrière-plan historique… on a osé parler de 'Jean Sarkozy Partout" au moment de l'EPAD, mais "Je suis partout" pour Sarkozy, ça ne passe pas… alors qu'il EST vraiment PARTOUT…
    Cela dit, je pense que si vous aviez lu mon bouquin, vous réagiriez différemment! (sincèrement). Cela fait plus de 20 ans que j'écris des romans (fictions, pamphlets, etc…) et croyez bien que la LANGUE ne me laisse jamais indifférent.
    Bien à vous.

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  3. bouché. il ne comprend pas le langage, cet auteur ou quoi! ce n'est pas une affaire d'arrière plan historique! "je suis partout" renvoie aux nazis, c'est une évidence c'est la structure mêm du langage qui est comme ça et ce n'est pas en répétant que ça n'a rien à voir que ça n'a rien à voir!"je suis partout" ça ne fait rire personne c'est comme s'il disait "dachau"!

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