Ce matin, Éric Besson, l'homme qui ne sourit jamais, s’envoie en l'air à Capri avec les deniers de la République et menace de casser la gueule au journaliste de Bakchich qui dévoile l’info, était l’invité de Philippe Cohen sur France Inter. Surmontant mon dégoût du personnage, j'ai écouté.
L'homme n'a pas changé et ne changera jamais. Il est là pour accomplir la basse besogne. Il n'a pas honte. Il mourira sans le moindre remords. Comme tous les traîtres? Mais il n'assume pas. Comme ces fonctionnaires subalternes qui remplissaient parfaitement leur rôle de courroie en d'autres temps sombres, quand de Bons Français allaient au devant des désideratas de l'Occupant nazi, il accomplit sa mission. Comme on accomplit un plan de carrière. Qui n'est rien d'autre que d'entretenir le climat nauséabond de guerre civile en charriant le fumier pour le compte du Petit Chef Malade, Nicolas Sarkozy. Éric Besson, c'est en quelque sorte un épandeur à fumier. Dans quelque temps, il reviendra sur les lieux de ses semailles, en espérant que les mauvaises graines qu'il a semées auront poussé. Et donné naissance à de magnifiques fruits, bien blets, bien rances. Si c'est le cas, le maître de l'Élysée le remerciera d'un hochet… (Mais ce ne sera pas le cas puisque, comme vous le savez, la folie rattrapera Sarkozy en juillet 2011.)
Dans mon roman (dans toutes les librairies, achetez-le pendant qu'il est encore en rayon!), des gens pas très nets, pas de bons Français assurément puisqu'ils n'ont même pas de papiers, ont enlevé Judas de Donzère, et instruisent son procès. Le texte est dès maintenant en ligne ICI, sur le blog LE PROCÈS D’ÉRIC BESSON (en cours de construction). La vidéo à laquelle il est fait allusion dans le livre sera en ligne courant octobre sur DailyMotion.
En attendant, on peut toujours se rafraîchir la mémoire en regardant sur le site de l’INA l'allocution du 17 juillet 1941, au cours de laquelle le maréchal Pétain utilisait pour la première fois le vocable de "bons Français".
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