02 avril 2010

"L'antisarkozysme se nourrit de l'esprit de cour" (Alain Lambert, fils de mon cordonnier)

Il faut que je vous dise… Je suis né à Madré, un petit patelin de la Mayenne… Quand j'étais môme, au milieu des années soixante, le héros de mon enfance s'appelait Jules Lambert. C'était le cordonnier du village. Avec sa femme il tenait l'un des trois cafés de la place. C'était aussi (je pèse mes mots) l'homme le plus délicieux, le plus attachant, le plus "humain" que j'ai jamais rencontré, enfant. (J'ai raconté ça dans un roman autobio paru chez Flammarion en 2000, C’est à cause des poules,). Mais quel rapport, me direz-vous, avec Nicolas Sarkozy?
Eh bien, voilà-t-il pas que 45 ans plus tard, le premier homme politique français de droite à lancer l'anathème (et de façon franche du collier, sans langue de bois, et sans esprit de revanche comme Villepin) contre le président Je suis partout (lire ici) se trouve être le fils de mon cordonnier, Alain, devenu entretemps homme politique.
Et alors? Alors rien. C'est juste que je trouve la "chose" assez "amusante". Et que je m'en vais de ce pas offrir à mon "pays" un petit rôle dans mon petit roman racontant la chute de Nicolas Sarkozy.

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