Mais ce n'est pas fini!!!
Le 4 juillet 1968, un autre événement dramatique allait marquer l’esprit du petit Nicolas. Au stade Charléty, un sprinter, Berger (voir article France-Soir ci-contre) s'écroulait sur la cendrée, terrassé par un malaise cardiaque, auquel il allait, fort heureusement, survivre.
Après avoir échappé à la surveillance de Dadu qui ne voulait pas le laisser sortir en raison de la tuerie narrée plus haut, et être allé, sur son petit vélo, acheter France Soir au kiosque de la gare d’Orgerus pour avoir des nouvelles de la tuerie, Nicolas (alors âgé de 13 ans et plus préoccupé à l'époque par le tour de France cycliste que par les meetings d'athlétisme) décida que le sprint était un sport très dangereux. Et qu'à l'avenir, la course à pied, pour lui, ce serait le demi-fond sinon rien (à l'époque, on ne disait pas encore "footing", et encore moins "jogging").
Quarante-et-un ans plus tard, après le terrible "jogging de trop" à la Lanterne, la preuve est faite que Je suis partout s'était trompé!! (Personne, même un hyperprésident doté de six cerveaux, n'est parfait.)
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