20 mars 2014

Thierry Herzog : "C'est dur d’être l’avocat d’un mafieux !"

Face aux caméras, Thierry Herzog, l’avocat de Sarkozy, plus fier-à-bras que jamais, se débat comme une mouche prise au piège d’un papier tue-mouches, allant jusqu’à accuser François Hollande de manipuler un journaliste du Monde qu’il aurait reçu hier à l’Élysée.
Dans l’intimité, il en va tout autrement. Thierry Herzog, exaspéré par l'imbécillité crasse de son client, qu’on dit au bord de la dépression – le rayon lithium de la pharmacie voisine du 77 rue de Miromesnil aurait été dévalisé –, assommé par la force de frappe des "bâtards de Bordeaux", lâche du bout des lèvres : "C’est dur d’être l’avocat d’un mafieux !" On compatit bien sincèrement.

Ministre de l’Intérieur, président de la République, détrousseur de vieilles dames, trafiquant d'influence, voleur de Bismuth : itinéraire d’un petit délinquant de Neuilly

François Léotard, dans l’un des ouvrages les plus vachards écrits sur Nicolas Minus, l’avait bien dit : "Ça va mal finir!"
Tout le sarkozysme est résumé là, écrivai-je il y a un an, le 22 mars 2013, en pleine affaire Bettencourt.  1°. Prendre le pouvoir, par tous les moyens. 2°. S’en mettre plein les poches et remplir celles des copains. 3°. Bousiller le pays, laisser le cochon d’électeur dans la merde et dérouler le tapis rouge aux vieilles badernes fascistes. Mais les détrousseurs de vieille dame, contrairement aux mafieux en col blanc (l’un n’empêche pas l’autre), finissent toujours par se faire prendre la main dans le pot de confitures! Bon courage, monsieur le juge Gentil. Et faites bien attention en traversant la rue, un accident est vite arrivé!
Un an après, il semblerait que les "bâtards de Bordeaux", pour reprendre l’expression de l’avocat prévaricateur Thierry Herzog, soient en passe de gagner la partie. C’est dur d’être un mafieux quand on ne vit pas au pays de la Mafia !

07 mars 2014

Gilbert Azibert, l'informateur qui va faire tomber Sarkozy pour trafic d'influence

Cette fois, ça chauffe vraiment pour Nicolas Minus et sa bande de mafieux qui ont fait main basse sur la République pendant cinq longues années.
Voilà-t-y pas qu'on apprend [article du Monde] que Sarkozy bénéficiait de tuyaux de première bourre sur l'affaire Bettencourt via le magistrat de la cour de cassation Gilbert Azibert, qui aurait bien aimé finir sa carrière comme conseiller d’État à Monaco, dont la réputation exceptionnelle du climat n'est plus à faire, et où Sarkozy et son avocat Herzog ont passé huit jours cet été, dans le cadre d'une cure thermale judiciairo-financière. Manque de bol, ça n'a pas marché !
Guéant, Hortefeux et Herzog placés sur écoutes téléphoniques, le printemps a des senteurs de Mafia blues pour les sarkozystes. Et ça ne fait que commencer ! Et Sarkozy a bien de la chance de disposer de la fortune de Carla, sans ça il serait peut-être contraint de retourner vendre des fleurs à Neuilly! 
Bon, du coup, ma politique-fiction, c'est de la rigolade, à côté de tout ça!

06 mars 2014

Jules Dessanti, l’homme qui a inspiré la trahison de Sarkozy par Patrick Buisson

Si Sarkozy avait lu "Je suis partout (les derniers jours de Nicolas Sarkozy)", que je lui avais envoyé, avec une gentille dédicace en hongrois (au lieu de se tripoter comme un collégien en reluquant les photos de Carla dans la presse people), il aurait compris que son conseiller occulte Patrick Buisson (qui apparaît, le côté raciste en moins, dans le roman sous le nom de Jules Dessanti, conseiller ventriloque), allait le trahir dans les grandes largeurs.
Voici ce que j'écrivais le 27 février 2012.


Patrick Buisson (réalité), Jules Dessanti (fiction). Les conseillers ventriloques du président ne sauveront pas le soldat Sarkozy

Claude Guéantle riant ministre de l'Intérieur (qui cumule dans le roman les postes de Premier flic et de secrétaire général de l'Elysée) n’est sans doute pas un vrai fasciste. Encore que… Le cas de Patrick Buisson est plus tranché. Ce monsieur, qui a fait ses classes à Minute et ferait un parfait ministre de l'Immigration d'une Marine Le Pen, a réussi à embobiner Sarkozy (dont l’Histoire retiendra que ses perversions narcissiques se doublaient d’une sévère cécité intellectuelle) et à le pousser à faire le grand écart pour ne pas se retrouver complètement à poil aux présidentielles de 2012. 
Dans le roman, c'est un certain Jules Dessanti qui, à peu près au même moment (été 2009, juste après l'accident cardiaque de la Lanterne), avec des arguments et une méthodologie très différents, s'attèle à la délicate tâche de sauver le soldat Sarkozy. Le résultat sera bien sûr le même. Etonnant, n'est-ce pas?