27 décembre 2009

Les gardiens de la paix Moreiro et Christiensen ont passé un joyeux Noël 2009

Ces deux individus, tous deux affectés au commissariat de la rue des Orteaux (Paris 20e), font partie de ces policiers qui arrondissent leurs fins de mois en poursuivant en justice les citoyens sur lesquels il se livrent à des violences. Leur victime, Siham, vient d'être condamnée à un mois de prison avec sursis et 1.000 euros de dommages-intérêts, pour avoir craché par terre et tiré la langue à un flic (ce qu'elle nie avec la dernière énergie). Mais comme elle a fait appel, le Noël 2010 de M. Christiensen et Mme Moreiro pourrait être moins joyeux… Tous les détails sur cette affaire sur le site du CODEDO, collectif que nous avons monté en 2008, avec quelques "outrageurs", dans le but de demander la dépénalisation d'un délit très en vogue sous le règne de Sarkozy: l’outrage. Notre pétition, en ligne sur le site de la LDH, sera remise à l’Élysée le 15 février 2010.
Le rapport avec ce roman? Il est assez simple… Si un certain Segrétinat, "gardien de la paix" de son état, ne m'avait pas, en juillet 2006 (résumé sur Rue89), glissé à l'oreille (et à la matraque) un menaçant "T'as de la chance qu'il soit pas président!" je ne me serais vraisemblablement pas lancé dans l'entreprise – périlleuse pour les nerfs mais excellente pour le moral – que constitue l'écriture de ce roman cruel et visionnaire.

18 décembre 2009

Alain Finkielkraut. "Le pouvoir est faible et il y a un conformisme du sarcasme."

Je savais bien que quelque chose n'allait pas chez moi… Grâce à Alain Finkielkraut, qui vient de débattre avec Alain Badiou (un grand moment, à lire sur le site du Nouvel Obs), je viens enfin de comprendre pourquoi je ne me sentais pas bien dans cette France sarkozyste. Je suis victime du conformisme du sarcasme.
Quelques petites commentaires pressés  sur mon blog anarcho-lunatique.

Eric Besson: "Ceux qui me comparent à Laval sont des méchants, je suis mieux habillé que lui, je ne fume pas, je ne fréquente pas les militaires!

Eric Besson, qu'on ne présente plus, et qui sera l'un des invités d'honneur de mon roman, vient d'annoncer qu'il portait plainte en diffamation contre Jean-Christophe Cambadélis (lire sur Rue89), pour avoir déclaré à LibérationPour moi, c'est Pierre Laval.
(J’écris en tout petit parce que je suis un lâche, j'ai peur… Pitié, M'sieur Besson, m'attaquez pas en diffamation quand sortira mon roman, tout ce que je vous fais dire et faire, qu'à côté les propos de Cambadélis c'est de la rigolade, c'est juste de la fiction….)

12 décembre 2009

Effet ventriloque : Henri Guaino s'énerve contre Raymond Soubie

Henri Guaino n'a pas digéré que Raymond Soubie (l'un des 378 conseillers du président Je suis partout) cafte le contenu de la réunion des "apôtres" du mercredi 9 décembre, au cours de laquelle il s'en est pris plein les gencives (lire ci-dessous). Dans une interview à l'AFP rapportée par nouvel.Obs.com, il déclare "Ceci ne rend pas service au président!"
Il voulait probablement dire: "Ceci ne rend pas service au nègre du président." Car le président, lui, est au-dessus de tout ce petit tintamarre, n'est-ce pas?… En tout cas, l'effet ventriloque semble provoquer de plus en plus de dommages collatéraux à l'Elysée, et il est permis de se poser la question: Henri Guaino tiendra-t-il jusqu'à la fin du quinquennat?

Le point de vue de Jules Dessanti (conseiller ventriloque du président). Oui, Guaino ira jusqu'au bout. Trois raisons à cela. 1. Il est très bien payé. 2. Il fait partie du casting du roman, rompre le contrat lui coûterait très cher. 3. Le président ne le laissera pas partir car il sait que si Guaino venait à le quitter ce serait le début de la fin. Et je me permets de vous rappeler que le début de la fin pour Nicolas Sarkozy est prévu pour juillet 2011, pas avant… Mais ça va être difficile car Guaino, de plus en plus sombre, est poussé vers la sortie par des conseillers qu'insupportent son obséquiosité et l'ambiance exécrable qui règne au Palais. François Fillon ne lui serre plus la main, un ministre va même jusqu'à le décrire comme "un tragédien antique au côté du trépied fumant des entrailles d'un animal".

11 décembre 2009

Fission sarkozienne. Le Figaro évoque un "clash nucléaire" autour d’Henri Guaino

Il y a huit jours, escagassé par la prestation pathétique de l'intéressé sur France Inter, je posais ici-même la question: "Le cerveau d'Henri Guaino est-il creux?" Il semblerait en tout cas que les conduits auditifs du nègre du président Je suis partout sifflassent régulièrement, comme en témoigne cet article du Figaro rapportant la dernière réunion des "apôtres", au cours de laquelle ce pauvre Guaino a été pris à partie par plusieurs conseillers, à propos (officiellement) de ses prises de position contre la suppression de l'histoire-géo en Terminale S. Dans les couloirs de l’Élysée, la question se pose: "Guaino ira-t-il jusqu'au terme du quinquennat?" L'intéressé répond invariablement, avec une morgue qui en irrite plus d'un (sans parler de ses raclements de gorge, un tantinet flippants en période d'épizootie de grippe A…). «Le président est le seul qualifié pour me juger !»
(Pour en savoir plus, nous avons consulté Jules Dessanti, l'éminent conseiller ventriloque du président. Lire ci-dessus.)

10 décembre 2009

Déchéance. Nicolas Sarkozy organise une réunion Tupperware dans un gymnase

Le président Je suis partout, affaibli par l'échec de la campagne contre le prurit étranger et dont la paranoïa semble être entrée dans une phase irréversible, est contraint de réunir ses fans dans… un gymnase! Si l'on en croit la vidéo (de mauvaise qualité) envoyée au site Le Post par un militant-traître, la réunion, au cours de laquelle le président a enfilé les mauvaises vannes (il a même proposé de devenir le DRH du PS), ressemblait plus à une réunion Tupperware qu'à un meeting.
Nicolas Sarkozy, on le savait, n'a plus de jus. Il semblerait que son amour-propre ait également fondu comme neige au soleil.

05 décembre 2009

Pourquoi Fernand Buron a refusé de serrer la main de Nicolas Sarkozy au salon de l’Agriculture

Si l'on en croit Fernand Buron, l'homme qui prétend être le pov' con de Sarkozy, son refus de serrer la main du président Je suis partout remonte au 14 juin 1944, quand il croisa la route du général de Gaulle à Bayeux. 64 ans séparent ces deux photos…
Sur la première, le jeune Fernand (le môme du milieu, le seul sans béret), qui allait alors sur ses huit ans, gambade d'allégresse aux côtés du général de Gaulle. Sur la seconde, il s'apprête à lancer au président Sarkozy le fameux "Touche-moi pas, tu me salis!" Comme il s'en explique sur son blog: "Quand le petit excité a voulu me serrer la main, j'ai pensé à ma mère qui serrait celle du Général. En rentrant à la maison, elle avait dit à mon père "Tu vois cette main, Marcel, je la laverai plus jamais!", alors ça a été plus fort que moi, c'est parti tout seul…"

Qui a écrit "Ma vie, mon œuvre, mon scooter" (signé Jean Sarkozy)?

Après la niaise, pathétique et hagiographique maîtresse d'école de Je suis partout, c'est au tour du fiston à son papa d'écrire ses "mémoires". "Ma vie, mon œuvre, mon scooter", un pastiche de 140 pages publié aux éditions Nova. Sur bibliobs, l'éditeur, Marc Grinsztajn, qui avait déjà publié chez Panama un ouvrage sur TF1 dont l'auteur est resté anonyme, raconte qu'il ne dévoilera pas l'identité de l'auteur.
Sur son blog, Fernand Buron (l'homme qui prétend être le "pov'con de Sarkozy") raconte qu'il a reçu le livre par la poste "avec une dédicace du morveux". Aurait-il écrit le livre? Je vais essayer de mener ma petite enquête…

02 décembre 2009

Affaire du Sarkozy off France 3/Rue89: pétition de soutien au technicien de France 3

A la suite de la mise en examen d'un technicien de France 3 dans l'affaire Sarkozy off/France 3/Rue89, une pétition a été créée. Elle souligne qu'on lui reproche d'avoir rempli une « tâche qu'il effectue quotidiennement conformément à l'organisation du travail dans son service » On peut la signer ici.
Rappelons que le journaliste Joseph Tual, convoqué le 2 juillet dans cette affaire, avait écrit une retentissante et salutaire lettre ouverte au petit homme énervé de l'Elysée, crânement intitulée "Nicolas, j'irai à ta convoc".

Les grandes énigmes de l'Histoire. Le cerveau d’Henri Guaino est-il creux?

On connaissait la langue de bois, l'insupportable péché mignon de l'homo politicus (de droite comme de gauche), qui consiste à répondre à une question en en posant une autre (spécialité sarkozyste), à temporiser pour avoir le temps de réfléchir à l'abyssale connerie qu'on va sortir (le fameux "C’est une bonne question et je vous remercie de l'avoir posée" de Giscard) ou à carrément botter en touche. Henri Guaino, conseiller (vraiment très) spécial du président Je suis partout, n'a pas de ces scrupules. Invité ce matin de Nicolas Demorand sur France Inter, il a passé son temps à dire, entre deux raclements de gorge (toutes les 7 secondes, ce qui insupporte Carla Bruni, et on la comprend, qui refuse pour cette raison de partager sa table): "Je ne répondrai pas à cette question." Il est vrai que les questions demandaient des éléments de réflexion pas forcément en possession de celui que François Fillon (qui le déteste) a surnommé "le Danube asséché de la pensée élyséenne".
A la question (retorse) d'un auditeur: "Quelle est le conseil le plus judicieux que vous ayiez donné au président?", Guaino est à deux doigts de perdre son sang-froid (il ne répond pas plus quand Demorand lui repose la question d'un ton narquois). A la question (subsidiaire) du même Demorand: "Le Canard enchaîné prétend que vous gagnez 300.000 euros par an, pouvez-vous nous confirmer?", Henri Guaino (l'inventeur de la fracture sociale, de "l'homme africain non entré dans l'histoire", de la "politique de civilisation", de la récupération de Guy Môquet, Jaurés et Albert Camus et autres joyeusetés indispensables à la bonne marche de notre société) répond: "J'en ai assez de ce système totalitaire, on n'est pas en Chine!"
Concernant Henri Guaino et son manque de sang-froid, lire également cet article.