23 avril 2012

6 mai 2012 : fin de l’épidémie de sarkozia volubilis


Dans l’excellente Sarkose obsessionnellele psychiatre Serge Hefez fut le premier à évoquer cette maladie singulière, apparue en France en mai 2007, qui causa des ravages dans toutes les couches de la population et se caractérise par les symptômes suivants: sueurs froides à l'évocation du président Je suis partout, tremblements, irritation incontrôlable, relâchement des zygomatiques, perte de confiance, perte de l'estime de soi, sentiments de frustration obsessionnels (certains sujets, plus gravement atteints, sont carrément possédés par des envies meurtrières).
Peut-on guérir de la sarkozia volubilis ? Le 24 mai 2010, je posai ici-même la question, ajoutant que j’y étais personnellement parvenu en écrivant ce livre, pouvant être considéré comme une antidote efficace. Cinq ans après son apparition, la pendémie est sur le point d’être endiguée.

Sarkozy, dégage ! Derniers jours avant liquidation

Même s’il s’est trouvé 9.753.844 blaireaux pour voter pour lui, Sarkozy a pitoyablement échoué. En regardant hier soir la pantomime funèbre de Nicolas Minus à la Mutualité, j’ai éprouvé l’étrange sensation de voir le président Je suis partout mutant en Je suis nulle part, tel que je le décris dans mon roman, errant dans les jardins de l’Elysée en compagnie de son livreur de pizzas… Défait, livide, hagard, comprenant enfin que les Français ne veulent plus de lui, sentant venir l’hallali, la bête bouge encore: achevons-la le 6 mai!
(Vignette : Benjamin Niang-Pelluet)