17 novembre 2013

"Donnez-moi un mouchoir, je vais me reposer" : les derniers mots de ma mère

Jacqueline et Edouard Reboux, 1946
Juste avant de mourir, il y a quelques années, ma mère (en mariée sur la photo) prononça ces mots : "Donnez-moi un mouchoir, je vais me reposer".
Je me suis inspiré de ce magnifique alexandrin pour lui rendre hommage. À lire sur mon blog lunatique.

05 septembre 2013

Sarkozy Kadhafi, histoire secrète d'une trahison, par Catherine Graciet

Sarkozy Kadhafi, histoire secrète d'une trahison, par Catherine Graciet (éditions du Seuil). En librairie ce jour.
Pour plus d'infos, se reporter au blog de Fernand Buron, qui fait une rechute et en profite pour taper sur Boris Boyon, l'ex-diplomate en maillot de bain de Sarkozy, à peu près aussi discret que Claude Guéant pour le détournement de pognon, qui s'est fait interpeller par les douaniers gare du Nord avec une valoche contenant 350.000 euros en cash. 

06 juillet 2013

Sarkozy : c'est dur d'être un mafieux (quand on ne vit pas au pays de la Mafia)

Empêtré dans les problèmes que l’on sait (affaire Balladur-Karachi, affaire Guéant-Kadhafi, affaire Woerth-Bettencourt, affaire Lagarde-Tapie, dépas-sement des frais de campagne pointés par le Conseil constitutionnel, sans parler des tripatouillages minables de son ex-Premier Flic Claude Guéant, le petit mafieux Sarkozy est en voie de provoquer la banqueroute du parti politique qui l'avait porté au pouvoir, et vient de claquer la porte du Conseil constitutionnel. (Jean-Louis Debré a dû avoir très peur!)
On ne peut que se réjouir que le sarkozysme, qui n'est autre, doit-on le rappeler, qu’un système mafieux pas si bien organisé que ça (il aurait fallu pour cela qu’il perdure au moins deux décennies, ce qui n’est pas le cas) soit en train de se casser la gueule, à tel point que seules les vieilles bourriques de retour telles que Hortefeux ou Guaino montent au front pour défendre le petit chef!

Sur certaines de ces affaires, et puisque ce blog reçoit encore 500 visites par mois, bien que cette politique-fiction soit maintenant du domaine du passé, je ne résiste pas au plaisir de vous renvoyer au blog de Nicolas Minus, président (paranoïaque) de la France qui a peur, pour connaître ce qui se passait à l'époque dans la tête de ce tout petit homme d’État, euh, pardon, d’état :
Sans oublier ce post du 17 septembre 2010, très actuel :

02 mai 2013

Monsieur Bénuchot, héros quantique

Jules Bénuchot (héros de mon prochain roman L’esprit Bénuchot) est né en 1935 à Pantin. Ancien chauffeur de taxi, il vit rue de la Grange-aux-Belles, dans le Xe arrondissement de Paris. Sa mère s’est jetée sous un train quand il avait 12 ans. Son père, disparu quelques semaines après son retour de stalag, n’a jamais donné signe de vie. Son épouse Adrienne est morte. Ils ne sont pas aimés longtemps. Juste le temps d’avoir  trois filles. La dernière, Adèle, qu'il chérissait, a été renversée devant la gare de l’Est par un chauffard qui a pris la fuite. Il sait qu’un jour il le retrouvera… au hasard de ses pérégrinations dans les rues de Paris. Il vit seul, avec son chat Schrödinger, avec qui il a de longues conversations enrichissantes, et dont il n'est pas certain qu’il soit toujours vivant. Il est fasciné par la physique quantique

Claude Guéant, le petit mafieux sarkozyste qui aurait dû rester préfet


Dans "Je suis partout", Claude Guéant  essaie de sauver la peau de son maître (dont il disait jadis qu’il était "encore en construction") atteint de démence. Deux ans plus tard, il se pourrait bien qu'il sombre à son tour dans les vertiges de la déconstruction s’il ne soigne pas ses nerfs (une cure de soleil à Saint-Barth avec Cahuzac, par exemple).
Soupçonné d'avoir recueilli sur son compte bancaire 500.000 € qui proviendraient [ce sont les journaux qui le disent, pas moi] du financement occulte de la campagne présidentielle de son maître par Khadafi, celui qui aurait mieux fait de se contenter de la carrière de préfet convenant mieux à ses capacités se défend d'avoir vendu deux tableaux (ne valant pas plus de 15.000 € pièce!), puis d'avoir reçu… des primes ministérielles en cash.
Au comble de l’énervement – c'est à cela qu'on reconnaît un vrai sarkozyste : tel un Guaino apoplectique, il ne parvient pas à mâcher ses mots et finit par s'escagasser –, le voilà maintenant qui balance Sarkozy, qui s’énerve à son tour, quelques semaines après que le juge Gentil l'eût mis en examen pour détroussement de vieille dame pleine aux as… Tandis que la sarkozyste amoureuse Roselyne Bachelot (recyclée dans le Muppet show rose bonbon) déclare: "Soit c'est un voleur, soit c'est un menteur!" 
Envoyez les couteaux, messieurs, la fille du borgne fasciste ramassera les morceaux!!!

25 mars 2013

Henri Guaino poursuivi pour outrage par le juge Jean-Michel Gentil

À la suite de la mise en examen de Sarkozy pour abus de faiblesse, les sarkozystes pètent les plombs les uns après les autres, on ne s’en lasse pas! Comme le disait si justement Fernand Buron dès mai 2012, faudra-t-il interner Henri Guaino, poursuivi pour outrage par le juge Gentil? Connaissant la nature colérique de ce grand sensible très mal élevé (normal, il a perdu son pôpa très jeune, comme son maître Sarkzoy), le fait qu'il se défende lui-même à la barre lors de l'audience augure une ambiance chaude chaude chaude. La Cour aura intérêt à prévoir une camisole de force.

22 mars 2013

Ministre de l’Intérieur, président de la République, détrousseur de vieilles dames : itinéraire d’un petit délinquant de Neuilly


François Léotard, dans l’un des ouvrages les plus vachards et les plus percutants écrits sur Sarkozy en cinq ans de gangstérisme UMP (même s’il est écrit par un politicard roué, tout juste plus sympathique que les autres), l’avait bien dit : "Ça va mal finir!"
La mise en examen de Sarkozy pour abus de faiblesse sur vieille dame atteinte de sénélité, quelle classe!!!! Tout le sarkozysme est résumé là.
1°. Prendre le pouvoir, par tous les moyens.
2°. S’en mettre plein les poches et remplir celles des copains.
3°. Bousiller le pays, laisser le cochon d’électeur dans la merde et dérouler le tapis rouge aux vieilles badernes fascistes.
Mais les détrousseurs de vieille dame, contrairement aux mafieux en col blanc (l’un n’empêche pas l’autre), finissent toujours par se faire prendre la main dans le sac! Bon courage, monsieur le juge Gentil. Et faites bien attention en traversant la rue, un accident est vite arrivé!

08 mars 2013

Romans quantiques : en attendant "L’esprit Bénuchot"


En décembre 2012 a paru chez Gallimard un roman de Philippe ForestLe chat de Schrödinger, qualifié par Dominique Léger dans L’Express de premier roman quantique. Ce qui est loin d’être vrai puisque paraissait en 1992 à la Série Noire un roman atypique, inclassable et génial du mytérieux A.C. Weisbecker où la physique quantique tenait un rôle primordial (il y était notamment question du comportement alléatoire des particules, dans une intrigue se déroulant chez des trafiquants de drogues mexicains). D’autres ouvrages romanesques traitent également de ce sujet casse-gueule (la physique quantique, rappelons-le aux aliborons, s’intéressant à l’infiniment petit, tandis que la littérature, a priori, traite, comme la physique newtonienne, de l’univers macroscopique). Résolu à garder une certaine "virginité", j'avoue que je ne les ai pas lus, me contentant d’ouvrages de vulgarisation, notamment l’excellent Petit voyage dans le monde des quanta, d’Étienne Klein, et de conférences sur le sujet, dont la très réjouissante rencontre avec le prix Nobel de physique Serge Haroche organisée par Libération en janvier (et à laquelle M. Bénuchot était, bien évidemment, présent), en attendant d’assister à ses cours (là, ça ne va plus rigoler!) au Collège de France.
Étant attelé, depuis 18 mois, à l’écriture d’un roman dont la physique quantique est l’un des fils directeurs, j’ai tout naturellement lu le roman de Philippe Forest (dont je n’avais auparavant rien lu), un peu abstru au départ, je dois l’avouer (on n’entre pas dans l’univers quantique comme dans un moulin!), mais dont les sillons métaphysiques (surtout dans les trente dernières pages) tracent des pages d’une effarante beauté (et aussi d’une tristesse infinie).
Je l’ai lu en me disant: “Pourvu que Le chat de Schrödinger n’utilise pas les mêmes "ressorts" que mon L'esprit Bénuchot à moi!" Fort heureusement, l’histoire n’a rien à voir, ouf… Monsieur Bénuchot va pouvoir continuer son tranquille petit bonhomme de chemin…