Dans la préface au recueil de nouvelles d’Abdel-Hafed Benotman Les Forcenés, paru en 1992 aux éditions Clô, Robin Cook écrivait : "Si je devais définir le travail de cet écrivain, je dirais que c’est son cœur qu’il arrache devant nous et pose, encore battant, sur la table."
Le cœur de notre ami Hafed a cessé de battre le 20 février 2015, à l’âge de 54 ans, après deux semaines d’hospitalisation, et des années de lutte contre des problèmes cardiaques de plus en plus aigus, compliqués par l’inhumanité de l’administration pénitentiaire, qui fit tout pour reculer les soins ("hors-les-murs", on appelle ça "non-assistance à personne en danger").
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