Claude Guéant, le riant ministre de l'Intérieur (qui cumule dans le roman les postes de Premier flic et de secrétaire général de l'Elysée) n’est sans doute pas un vrai fasciste. Encore que…
Le cas de Patrick Buisson est plus tranché. Ce monsieur, qui a fait ses classes à Minute et ferait un parfait ministre de l'Immigration d'une Marine Le Pen, a réussi à embobiner Sarkozy (dont l’Histoire dira plus tard à quel point ses perversions narcissiques se doublaient d’une sévère cécité intellectuelle) et à le pousser à faire le grand écart pour ne pas se retrouver complètement à poil aux présidentielles de 2012.
Dans le roman, c'est un certain Jules Dessanti qui, à peu près au même moment (été 2009, juste après l’accident cardiaque de la Lanterne), avec des arguments et une méthodologie très différents,
s'attèle
à la délicate tâche de sauver le petit soldat Sarkozy. Le résultat sera bien sûr le même…
Etonnant, non?
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