21 janvier 2020

Emmanuel Macron bunkérisé à l’Élysée : c’est pour bientôt !

Les pirouettes de l’Histoire sont parfois délicieusement féroces, et férocement délicieuses !
Emmanuel Macron, qui n’était encore qu’un jeune fondé de pouvoir de la banque Rothschild à l’époque (2010) où parut “Je suis partout (les derniers jours de Nicolas Sarkozy” [qui n’a rien à voir avec le torchon fasciste et dont on lira ici les premiers chapitres], serait en passe de subir le même sort que Nicolas Sarkozy dans cette politique-friction narrant la bunkerisation élyséenne d’un président devenu imprésentable !

Des faits troublants et implacables

Vendredi 17 janvier en soirée, alors qu’il assistait en compagnie de son épouse à un spectacle au théâtre des Bouffes du Nord, il fut repéré par un certain Taha Bouhafs, journaliste-militant ayant le chic pour se trouver là au bon moment – c’est lui qui filma les agissements de Benalla en panoplie de CRS place de la Contrescape –, qui signala, après d’autres, sa présence par un méchant tweet.
Très vite, des hordes de révolutionnaires opposés à la réforme des retraites et allergiques à sa personne (dont beaucoup, surpris par la célérité des événements, n’eurent même pas le temps d’enfiler leur gilet jaune de reconnaissance) assiégèrent le théâtre, tout près de la porte de la Chapelle, contraignant les super-flics de l’Élysée – après consultation du préfet nazicompatible Lallement – à exfiltrer le président de la République comme s’il était en danger de mort !
L’insolent Taha Bouhafs fut incarcéré, après confiscation de son téléphone, contenant une vidéo “terrible”, montrant la fuite du couple présidentiel. Les époux Macron purent assister à la fin de la pièce La Mouche, racontant, il n’y a pas de hasard, le destin contrarié d’un homme qui, pour échapper à son destin, se fait téléporter sous d’autres cieux. Hélas en compagnie d’une mouche – ce qui aura des conséquences désastreuses, comme les spectateurs du film de David Cronenberg La Mouche (1986), le savent.
Taha Bouhafs, mouche du coche ? La comparaison est tentante…
Il semblerait que les choses soient un peu plus compliquées, et beaucoup plus inquiétantes. En effet, cette coïncidence pour le moins troublante évoque un aspect peu connu des troubles de Sarkozy, narrés dans Je suis partout (les derniers jours de Nicolas Sarkozy). Obsédé par la décapitation de Louis XVI, à laquelle des cauchemars récurrents lui font assister, Sarkozy a ordonné à son chauffeur de ne jamais passer par la place de la Concorde, où, est-il utile de le rappeler, fut guillotiné Louis Capet il y a 227 ans jour pour jour, un certain 21 janvier 1793…
Or, on sait que, parmi les chants entonnés par des manifestants ivres de vengeance et de sang, retentit cette antienne révolutionnaire :

Louis XVI, Louis XVI, on l’a décapité
Macron, Macron, on peut recommencer

Dessin de Loup paru dans Siné-Hebdo
Si le président Macron échappa au sort qui lui était promis par une foule venimeuse, reprenant un refrain qui donna, en son temps, des sueurs froides à Nicolas Sarkozy, cet épisode semble avoir causé quelques dégâts dans l’intellect du président le plus honni de la Ve République, contraint, pour rencontrer en toute tranquillité des industriels à Dunkerque quelques jours plus tard, à mobiliser quelque 10.000 policiers, à faire mettre des avocats en garde à vue et, surtout – même si les médias aux ordres se sont bien gardés de l’évoquer –, à utiliser le stratagème mis au point à la tribune de l’ONU par un Nicolas Sarkozy littéralement traumatisé par un syndrome de petite taille qui lui court après depuis l’enfance…
Emmanuel Macron ne se séparerait jamais du tabouret-réhausseur de Sarkozy

Alors ?

Emmanuel Macron bunkerisé à l’Élysée, c’est pour bientôt ?

L’avenir nous le dira. Au train où vont les choses, il se pourrait que nous n’ayons pas à attendre très longtemps. En attendant le sort qui lui sera réservé dans cette affaire de lèse-majesté, le manant Bouhafs est attendu le 22 février au tribunal de Créteil, où il devra répondre de l’accusation (gravissime) d’outrage à agent.

Dernières publications de l’auteur :

– Réveillé par les propos du préfet de police Didier Lallement, Maurice Papon se retourne dans sa tombe !

04 janvier 2017

Ouverture de la librairie après la lune (en ligne)

Après avoir contribué à la faillite des éditions Après la Lune (8.500 ex. mis en place en librairie, des piles d'un mètre de haut dans les FNAC, mais… presque autant de retours, étant donné l'absence totale de médias et, au final, 2.600 ex. vendus) "Je suis partout (les derniers jours de Nicolas Sarkozy)" pointe de nouveau le bout de son nez à la librairie après la lune.
 


La librairie après la lune propose 75 titres parus aux éditions Canaille, Baleine et Après la Lune.

21 novembre 2016

20 novembre 2016 : la raclée !

Cette fois, c’est la bonne !
Écrasé par Mister Nobody aux primaires de la droite, Nicolas Minus quitte l’Histoire par la toute petite porte. Comme le note Courrier International, c’est la fin du Berlusconi français.
Il ne reste donc plus qu’à :
– lui couper les oreilles
– le traduire en justice
– l’expédier dans un cachot de la République

09 avril 2016

"L’esprit Bénuchot" : un road-movie parisien, poétique, métaphysique et désopilant

Cinq ans après mon dernier roman sur la désastreuse santé mentale de Sarkozy (qui s’est considérablement détériorée depuis, ainsi que je l’avais prévu), j’ai décidé de changer radicalement de style et de sujet, en racontant la vie d’un octogénaire parisien en pleine possession de ses moyens, lui, un certain Jules Bénuchot qui a passé sa vie à noter toutes ses rencontres sur des carnets.

Jules Bénuchot, 82 ans, ancien chauffeur de taxi, vit à Paris, rue de la Grange-aux-Belles, près du canal Saint-Martin. Ce vieux monsieur taciturne n’a pas eu une vie facile. Sa famille et ses êtres aimés ont tous disparu dans les petits et les grands malheurs du siècle dernier. Il vit seul avec son chat Schrödinger, même s’il n’est pas certain qu’il soit toujours en vie.
Surtout, Jules Bénuchot est passionné, si ce n’est possédé, par la physique quantique, cette science de l’infiniment petit, fascinante, exaspérante, incompréhensible au commun des mortels. Il est persuadé que pour appréhender les convulsions de la capitale, qu’il connaît sur le bout des doigts, il n’existe pas de meilleurs alliés que le hasard, l’incertitude, les probabilités. Tel un physicien quantique modifiant l’état d’une particule, il change par petites touches le destin de ceux qu’il croise, vivants et morts.
Pour écrire le roman de sa vie, il engage Léa, jeune artiste des rues, qui va décrypter les centaines de carnets où il a consigné soixante années de rencontres, entraînant le lecteur dans un grand road-movie parisien, poétique, désopilant et métaphysique. Un très beau roman sur l’apprentissage de la liberté.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site L’esprit Bénuchot


23 janvier 2016

Le sursaut de lucidité de Sarkozy : "J'ai abaissé la fonction présidentielle."

D-Day en Normandie - talonnettes à Heathrow
Pendant que son prédécesseur à l’Élysée sombre dans les affres de la maladie d’Alzheimer, Sarkozy retrouve la mémoire d’une façon éclatante…
Dans son livre "La France pour la vie", écrit dans le principal but d’emmerder son ancien ministre Alain Juppé et son ancien souffre-douleur François Fillon, alias Monsieur Nobody, devenus beaucoup plus populaires que lui, Nicolas Minus déclare, à propos du Casse-toi pov’con !  adressé à Fernand Buron : "Ce fut un erreur, car il avait le droit de penser ce qu’il disait, même s’il n’avait pas à me le dire ainsi. Mais en lui répondant, je me suis mis à son niveau. Ce fut une bêtise que je regrette encore aujourd'hui. En agissant ainsi, j'ai abaissé la fonction présidentielle."
Ce sursaut de lucidité, pour tardif qu’il soit, jette une lumière cruelle sur le syndrome de Nicolas Minus dont souffre le petit mafieux de Neuilly depuis sa plus tendre enfance, comme le rappelait cruellement le journal anglais Metro. Gageons que ce mea culpa de marketing servira à ses avocats pour plaider les circonstances atténuantes lorsqu’il sera confronté aux joies du prétoire, si cela a lieu un jour…
À l’usine Faurecia de Caligny (sept 2009)  lors du fameux "casting des petits"
Sarkozy au CHU de Nancy en mai 2009 : le syndrome de Nicolas Minus atteint des sommets

Profitons de l’occasion pour relater une anecdote cocasse qui me fut rapportée en 2010, la voix tremblotante tant elle avait été estomaquée par une telle aberration mentale, par l’infirmière-chef du CHU de Nancy. Quelques semaines avant la (coûteuse) visite présidentielle du 12 mai 2009, le CHU de Nancy reçoit un coup de fil du service de protocole de l'Élysée. Les ordres sont formels. "Veuillez à ce que la blouse qu'enfilera le président lors de son passage au bloc opératoire ne soit pas trop grande pour lui." Branle-bas de combat chez les employés du CHU, qui dégottent un infirmier de la taille de Sarkozy et font des essayages au millimètre. C'est bon, le président ne paraîtra pas trop gringalet !
Deux semaines plus tard, second coup du fil de l’Élysée. Cette fois, il s’agit que la personne qui tendra la blouse au président soit plus petite que lui !

10 décembre 2015

Les sarkozystes crachent sur le cadavre de Sarkozy


J’avais programmé la chute de Nicolas Minus pour juillet 2010. Cela a pris quelques années de plus, mais la chose a été officialisée par trois sarkozystes pur-jus, Valérie Pécresse,  Laurent Wauquiez et Xavier Bertrand, qui vient de déclarer (sans s’étrangler, semble-t-il) : « Il doit dire qu'il n'y a rien de morale républicaine dans l'attitude de quelqu'un qui ment aux gens, qui va les plonger dans davantage de malheurs, qui passe son temps à dresser les gens les uns contre les autres. »

08 décembre 2015

Nicolas Minus croqué par Rodolphe Urbs

Nicolas Minus croqué par le génial Rodophe Urbs, dessinateur à Sud-Ouest et libraire à La Mauvaise réputation à Bordeaux.

"Sarkozy a tué la République" : le moment de lucidité de Martine Aubry

Au lendemain du raz-de-marée facho, qui a vu plus de 6 millions de Français glisser un bulletin de vote FN dans l’urne (funéraire?), Martine Aubry, qui fait une courte apparition dans ce roman (en compagnie d’un ex-socialiste devenu ministre de Sarkozy dont le nom écorche mon clavier – vous le saurez en tapant ICI), vient de déclarer : "Sarkozy a tué la République et nous, on a tué la politique."

Cet accès de lucidité (et d’honnêteté) entrera-til dans la postérité ? Toujours est-il que, même si je n’avais évidemment pas prévu ce funeste dimanche, et si le roman part dans une tout autre direction, je me gausse de constater que la responsabilité de Sarkozy dans ce cataclysme est écrasante (même si elle est partagée avec toutes les badernes politiques qui ont permis, depuis 30 ans, la montée en puissance des héritières du borgne de Saint-Cloud). La mue de "Sarkozy-Je suis partout" en "Sarkozy-Je suis nulle part" a fini de s’effectuer le dimanche 6 décembre 2015, amen.
"Toi, si tu parles, je te tuerai…"
Ne parlons pas de tous ces journalistes, chroniqueurs, qui se sont couchés devant Nicolas Minus, morts de trouille, fascinés par la gouaille vulgaire du petit mafieux, faisant leur miel de ce sinistre personnage en le mettant à la une de leurs gazettes, et qui continuent à le faire comme si rien ne s’était passé.
On évitera de rappeler, pour laisser reposer en paix les 130 victimes des massacres du 13 novembre 2015, le peu de cas qui a été fait de la connivence entre Sarkozy et Khadafi, et du silence officiel sur le financement de sa campagne par ce dernier, suivie de l’élimination du témoin gênant, etc.
Toutes mes condoléances à Martine Aubry, ainsi qu’aux Ch’tis et aux Picards qui n’ont pas voté pour Marine Le Pen. 

16 octobre 2015

Les coups de pied au derrière montent à la tête de Nicolas Minus

Cette fois, Nicolas Minus est mûr pour |’asile de Charenton ! Depuis le temps que j’en parle… À moins que ce galimatias de chauffeur de salle ne soit juste destiné à éviter le passage par la case "Prison de la Santé"?

26 août 2015

"Monsieur, vous n’avez plus le droit à la CMU, je suis obligé de vous arracher votre bridge"


Il faut croire que j’ai le chic pour me trouver au mauvais endroit au mauvais moment… Après les violences policières, les violences… dentaires ! Le président des "sans-dents" a chassé le président des "pov'cons" mais rien de changé sous le soleil. Le récit de la triste histoire qui m’est arrivée le 18 mai 2015 chez un dentiste parisien est à lire ICI.

04 août 2015

Disparition du caricaturiste Loup

Le génial dessinateur Jean-Jacques Loup, complice de Siné, vient de nous quitter à l’âge de 79 ans. En guise d’hommage, le dessin (paru dans Siné-Hebdo) que j’avais repris en 2010 dans Casse-toi pov’ con ! de (l’immortel) Fernand Buron.

13 avril 2015

Marathon Minus Man 2015

A l’occasion du marathon de Paris, le Petit Mafieux de Neuilly s'est livré à une pantalonnade assez grotesque. On voit clairement sur la vidéo que Minus  est à bout de souffle. L’usage immodéré du bismuth, de la coke, du Yop et de la pizza Margherita n'est pas bon pour la santé.
Pour mémoire, le chapitre 2 de Je suis partout, intitulé Phlegmon blues, le jour du prétendu malaise vagal dans les jardins du Roi-Soleil, il y a déjà quelques étés…

09 mars 2015

Le chef du gang des sarkoblanchisseurs de fraude fiscale Claude Guéant mis en examen


Mais à quoi peut bien penser le petit mafieux Sarkozy sur cette photo ? À son pôpa qui lui a fait tant de mal ? À son compte en banque ? Aux amazones de ce "p'tit enculé d'Khadafi que je suis obligé de recevoir en grandes pompes pour le remercier d'avoir financé ma campagne…"? À la trace qu'il laissera dans l’Histoire? À l'envie qui le démange de foutre son poing sur la gueule à Mouammar qui est presque aussi grossier que lui? À Cécilia qui va encore se faire draguer dans l'avion par ce grand con de Guéant? À tout le sang qu'il aura contribué à verser ? (Rappelons que les trois salopards présents sur la photo ont, d'une certaine façon, armé la Kalachnikov, sinon la "conscience", des frères Kouachi.)

Article sur la mise en examen de Guéant sur Mediapart

22 février 2015

Hafed Benotman, dernière cavale

Dans la préface au recueil de nouvelles d’Abdel-Hafed Benotman Les Forcenés, paru en 1992 aux éditions Clô, Robin Cook écrivait : "Si je devais définir le travail de cet écrivain, je dirais que c’est son cœur qu’il arrache devant nous et pose, encore battant, sur la table." 
Le cœur de notre ami Hafed a cessé de battre le 20 février 2015, à l’âge de 54 ans, après deux semaines d’hospitalisation, et des années de lutte contre des problèmes cardiaques de plus en plus aigus, compliqués par l’inhumanité de l’administration pénitentiaire, qui fit tout pour reculer les soins ("hors-les-murs", on appelle ça "non-assistance à personne en danger").

19 février 2015

Tignous et les autres sont morts (mais pas leur esprit)

Un cadeau de Tignous (2008)

Voilà plus d’un mois que Tignous et les autres ont été assassinés par deux fanatiques islamistes au QI de crustacé congelé (ce qui suffit amplement pour appuyer sur une gâchette en criant Allah akbar!), désireux de venger un certain "prophète".
La suite sur mon blog lunatique.

Reportage de Tignous sur mon procès en diffamation (en tant que directeur des éditions Après la Lune) contre l’Opus Dei. (Charlie Hebdo, 14 novembre 2007)

22 janvier 2015

Pour le rétablissement du délit d’indignité nationale envers Sarkozy


Pas gêné une seconde par les onze casseroles judiciaires qui lui collent aux baskets, l’indécent Sarkozy vient de faire savoir qu’il était favorable au rétablissement du délit d’indignité nationale, créé par l’ordonnance du 26 décembre 1944 et abrogé en 1951 par une loi d’amnistie. Ce qui semble poser quelques problèmes à la garde des Sceaux et devrait contribuer à briser le magnifique élan d’union nationale post-7 janvier 2015.
C’est une excellente idée, à condition que l’intéressé figure en tête de liste, en compagnie des Éric Besson, Brice Hortefeux, Patrick Balkany, Serge Dassault, Jérôme Cahuzac (liste non exhaustive).

19 janvier 2015

Combien le petit mafieux Sarkozy coûte à la République depuis 2012

À lire sur Mediapart (payant) et Le Parisien.
Yann Perot a initié une pétition pour en finir avec cette scandaleuse incongruité et abolir les privilèges des anciens présidents. (Chirac et Giscard sont également engraissés avec nos impôts.) On signe ICI.
Rappelons que Sarkozy est mise en cause dans ONZE affaires judiciaires.

12 janvier 2015

Pour Sarkozy, ce n'est pas JE SUIS CHARLIE mais encore et toujours JE SUIS PARTOUT


Il m’a souvent été reproché d’avoir, pour les besoins de ce roman, affublé Nicolas Sarkozy du sobriquet Je suis partout. [Je me souviens d’une fête du livre en Seine-Maritime où un certain Arthur Dreyfus  regretta, lors d’un débat sur la liberté d’expression, que mon livre – dont il n’avait lu que le 4e de couverture – n’ait pas été poursuivi devant les tribunaux.] La justesse de ce choix, qui ne faisait aucunement référence au torchon collabo mais aux fantasmes d’ubiquité du mafieux court-sur-pattes de Neuilly, vient encore d’éclater au grand jour en ces circonstances tragiques qui marquent le début de l’année 2015, où l’on a vu trois terroristes au QI de crustacé exécuter (au nom d’Allah) douze personnes à Charlie-Hebdo (dont l’ami Tignous), une policière municipale de Montrouge (au nom de rien du tout) et quatre clients juifs d’une supérette Casher (au nom d’un antisémitisme rance et mortifère).
Présent parmi les 50 chefs d'État et de gouvernement invités par François Hollande à la marche du 11 janvier, en hommage aux 17 victimes de cette triple tuerie, Sarkozy ne pense qu'à une chose : se montrer au premier rang, comme le montre cette vidéo du Huffington Post. Le petite bonhomme, terrorisé à l’idée de retourner à son destin de cloporte, joue des coudes, bouscule le protocole et se faufile entres les invités. Il sera d’ailleurs remis en place par un officier du protocole, au moment de la minute de silence! Le reste – la douleur de millions de Français – ne l’intéresse pas. Pauvre con.

24 octobre 2014

Henri Guaino : "Il faut supprimer le délit d'outrage "

Il est rare pour un écrivain de faire la connaissance en chair et en os de l'un de ses personnages. C'est pourtant ce qui m'est arrivé le 22 octobre 2014, où j'ai suivi pour L'Humanité le procès de Henri Guaino, poursuivi par le juge Gentil pour outrage et discrédit sur une décision de justice. Ce dernier m'a même dévoilé un scoop, lors d'une suspension d'audience : "Il faut supprimer le délit d'outrage!" Ce n'est ni une blague, ni de la fiction.
Retrouvez ma CHRONIQUE JUDICIAIRE sur le site de L'HUMANITÉ

20 septembre 2014

Pandémies : après le virus Ebola, le retour fulgurant de la "sarkozia volubilis"


En délicatesse avec la justice, Sarkozy, dont la République et ses petits cochons de contribuables paient le loyer de ses somptueux bureaux rue Miromesnil, vient de déclarer son intention de revenir aux affaires. La France, qui s’apprête à envoyer des moyens médicaux-militaires en Guinée pour lutter contre l’épidémie du terrible virus Ebola, se voit donc de nouveau menacée par la sarkozia volubilis, diagnostiquée en 2008 par le psychiatre Serge Hefez et dont on croyait s'être débarrassé en mai 2012.
Cette mauvaise nouvelle saura-t-elle réveiller les ardeurs du général Pluviose Hollande, qui s’est quelque peu endormi sur ses lauriers depuis sa campagne victorieuse sur le petit mafieux de Neuilly?

22 octobre : procès de Henri Guaino pour outrage à magistrat


Le procès de Henri Guaino, poursuivi pour outrage à magistrat par le juge Jean-Michel Gentil, pour ses propos dans le cadre de l’affaire Bettencourt (il avait déclaré que le juge "déshonorait la justice"), aura lieu le 22 octobre 2014 à Paris. Après avoir déclaré dans un premier temps qu'il assurerait lui-même sa défense, le très agité Henri Guaino sera défendu par la star du barreau Eric Dupond-Moretti. Sarkozy, qui vient de déclarer sa candidature à la présidence de l’UMP, honorera-t-il de sa mafieuse présence le procès de l’un de ses plus fidèles affidés ? Ce serait un bon moyen pour lui de tester l’air des tribunaux, en attendant sa première convocation dans l’une des multiples affaires judiciaires où il est mouillé. En tant que cofondateur du CODEDO, je serai présent (cela fait bien longtemps que je n’ai pas assisté à un procès pour outrage), avant d’aller (re)voir en salles, l'après-midi, le bouleversant film de Anne Kunvari sur la fin de vie de Anne Matalon (lire ci-dessous).
Rappelons que le député Guaino avait déposé devant ses pairs une proposition de résolution demandant la suspension des poursuitesqui a été rejetée. Récemment interrogé par J.-J. Bourdin sur BFMTV à propos de la garde à vue suivie de la mise en examen de Nicolas Sarkozy, le sinistre Guaino déclarait qu'il fallait supprimer le syndicalisme dans la magistrature, mais aussi l’École supérieure de magistrature.

Le moment et la manière, un film de Anne Kunvari sur la fin de vie de Anne Matalon

Il y a deux ans, Anne Matalon, dont j’eus le bonheur de publier deux romans aux éditions Baleine, nous quittait, après avoir lutté pendant quatorze ans contre le cancer. La documentariste Anne Kunvari l’a filmée durant les trois derniers mois de sa vie. Malgré le refus des chaînes de télévision publiques de coproduire le film, Le moment et la manière, produit par Viviane Aquili et Iskra productions, sort en salles le 22 octobre 2014. Anne souhaitait choisir le moment et la manière de mourir : cela ne lui fut pas possible. Le film sera présenté aux parlementaires lors d’une projection au Sénat, en présence de Didier Sicard, auteur du rapport sur les modalités d’assistance aux personnes en fin de vie, et Jean Leonetti, dont la loi du 22 avril 2005 relatifs aux droits des malades et à la fin de vie porte le nom. Plus de détails sur le site du film.
Vous pouvez participer à son financement en souscrivant sur le site touscoprod.com

07 juillet 2014

Sarkozy poursuivi pour abus de confiance : l’ex-président sur les traces d’Al Capone


Al Capone, on s’en souvient, tomba pour fraude fis-cale.  Sarkozy (qui a presque autant de casseroles aux fesses que le nabab de Chicago) va-t-il tomber pour abus de confiance, comme un vulgaire représentant de commerce qui pioche dans la caisse? C’est en tout cas ce que laissent présager les dernières infos émanant du Parquet (sur lequel le petit mafieux de Neuilly n’a plus aucun contrôle depuis qu’il s’est fait souffler son empire par Fat François en mai 2012), selon lesquelles Nicolas Minus aurait fait payer ses pénalités de dépassement de frais de la campagne présidentielle 2012 par les gogos de l’UMP, dont le dernier carré de fidèles à Sarkozy s’est retranché ce week-end à la fête de la Violette et du Sapin dans un patelin du Loir-et-Cher.

01 juillet 2014

Les images exclusives de la garde à vue de Sarkozy

Va falloir que ça change! Va falloir…
Ce matin, à l’heure où blanchit la montagne (d’emmerdements), l’ex-président Sarkozy a été placé en garde à vue à la PJ de Nanterre, dans le cadre des soupçons de trafic d’influence qui pèsent sur lui. Il rejoint ses comparses (de haut en bas) Gilbert Azibert, magistrat-informateurThierry Herzog, avocat du petit mafieux de Neuilly et Thierry Sassoust, avocat général à la chambre criminelle de la cour de Cassation, qui remplace au pied-levé le magistrat André Ride, dont a cru un moment (mais ce n'est peut-être que partie remise) qu’il pourrait être la taupe de Nicolas Minus au sein de l’institution judiciaire.

22 mai 2014

Henri Guaino a peur d’être condamné pour outrage et demande un passe-droit à l’Assemblée


Mars 2013. Henri Guaino, l'ex-nègre raciste de Sarkozy, ne supportant pas que le juge Gentil inquiète le détrousseur de vieilles dames dans l’affaire Bettencourt, accusait le magistrat "d’avoir sali la France". Ce qui lui valut des poursuites pour outrage à magistrat. Il se murmura même qu’une demande d’internement était dans les tuyaux, mais ce n’était qu’un bruit. Soulagé de garder sa liberté, Guaino déclara alors bravement qu'on allait voir ce qu’on allait voir, et qu’il allait se défendre lui-même.
Mai 2014. L’irascible député, réalisant que la justice n’est plus aux ordres de la mafia sarkozyste et qu’un accident de prétoire est vite arrivé, succombe à une crise de pétoche et décide d’employer les grands moyens. Il dépose à l'Assemblée nationale une proposition de résolution exigeant l’arrêt des poursuites judiciaires contre sa personne. Ce qui est, convenons-en, une manière autrement plus noble de salir la France que celle employée par le juge Gentil.

19 avril 2014

Comment je me suis fait entuber par Yasmina Khadra


Se faire entuber n’est pas chose agréable. Le reconnaître moins encore. C’est avouer qu’on a pêché par excès de confiance, par naïveté, voire par bêtise. À présent que j’ai mis fin à mes activités d'éditeur indépendant, j’ai décidé de narrer ma collaboration douloureuse avec l’écrivain mondialement reconnu, traduit dans 43 langues, Yasmina Khadra, dont je fus, que cela lui plaise ou non (et cela lui déplaît profondément), le premier éditeur en France, et qui devint, douze ans plus tard, mon associé dans une entreprise qui connut ses heures de gloire et vient de fermer ses portes, après 7 ans d’exercice et 69 titres publiés : les éditions Après la Lune.
La suite sur mon blog lunatique